
Une matinée en compagnie de Guillaume Ménard, c’est commencer sa journée avec un cocktail ultra vitaminé, riche en créativité, et l’envie de mieux repenser ses choix au quotidien.
En gros, on en ressort boosté en énergie, et armé d’un mégaphone pour partager ses idées et améliorer le monde!

Guillaume Ménard n’a plus besoin d’être présenté, mais on va tout-de-même récapituler:
Il est Montréalais, amoureux de sa ville.
II a ouvert son premier studio à St-Henri à une époque où tout le monde trouvait le quartier bien trop trash encore.
Il est fier résident de Pointe-St-Charles depuis 7 ans maintenant.
Guillaume c’est d’abord un ébéniste, un soudeur, un fabricant de meuble, un designer industriel, et puis un designer, un autodidacte, un concepteur d’espace, et un concepteur architectural.
Guillaume c’est au départ ATELIER MAINOR design, à présent MÉNARD DWORKIND architecture & design, (MRDK pour les intimes), depuis sa récente association avec le tout aussi talentueux David Dworkind.
Guillaume c’est Le BOUCAN, KAMEHAMEHA, RED TIGER, Le BLOSSOM, RYU Westmount, qui a d’ailleurs remporté le Prix Restaurant de 2000pi2 ou moins au Grands prix du design2019!
Enfin, Guillaume Ménard, c’est celui que vous appelez lorsque vous recherchez le facteur WOWWW avec trois !!!, et un design bien pensé que ce soit pour un espace commercial ou résidentiel.

Il nous raconte:
« Mon père était ébéniste, et j’ai grandi dans une maison pleine de livres.. et surtout, des livres sur l’architecture.
J’ai toujours été fasciné par les objets; je voulais comprendre comment ils étaient fabriqués, et je voulais moi aussi les fabriquer. C’est ça qui m’a mené à l’ébénisterie, la conception et la création de meubles inspirés par mon besoin d’apporter une touche d’originalité aux intérieurs des gens.
Le bois est une matière qui réchauffe, et apporte uncertain réconfort à l’humain. Je me suis ensuite amusé à y incorporer d’autres matériaux comme l’acier. C’est sûrement le clash entre les deux que je trouvais intéressant. J’aime interagir avec les matières, les sentir, les toucher. À force de les manier, leur forme et leur fonction deviennent plus évidentes. J’en fais des objets que j’introduis aux gens, et je les observe les découvrir à leur tour. Un peu comme une chaise cantilever.. Les gens sont souvent hésitants au premier abord. Et puis on voit la confiance prendre le dessus une fois la stabilité de l’objet testée.
Je reçois souvent deux types de mandats; l’un de type commercial, pour lequel le client attend de moi une touche unique pour complimenter son idée ou son produit, l’autre de type résidentiel, pour lequelle client s’attend à ce que je lui crée un espace dans lequel il pourra se poser, s’ancrer.. s’enraciner.
Dans les deux cas, mon but est de dépasser leurs attentes, et leur offrir une expérience de leur nouvel environnement qu’ils n’auraient pas pu prévoir autrement. C’est à mes yeux, la valeur ajoutée du designer. Les restaurants que j’ai eu le plaisir de concevoir et aménager, m’ont donné la liberté d’être, je dirai, plus fou!
Nous avons fait venir des sculptures d’ailleurs, de tailles considérables, et avons eu l’occasion d’expérimenter avec des concepts plus théâtraux!
J’ai eu la chance de travailler avec différents professionnels qui ont su réaliser les idées que je leur apportais, et parfois même élever mes propres ambitions. C’est finalement ce qui anime mon travail au quotidien: je continue à apprendre et découvrir de nouvelles manières de repenser les espaces au service des humains. Je côtoie et collabore avec d’autres artisans insatiables, toujours à l’affût des derniers avancements dans leurs industries respectives. Ensemble, nous servons un projet commun pour des clients qui eux viendront ensuite y créer leurs histoires, une fois les marteaux partis. Finalement, ces lieux auront été agencés pour s’y rencontrer, s’y côtoyer, y flirter, s’y découvrir.
Dans le cadre du design résidentiel, j’ai appris à faire preuve d’un autre type d’empathie, bien plus intime: comprendre le mode de vie du client, son rythme, ses besoins au quotidien.
Qu’il y passe en moyenne plus ou moins de temps dans une journée, la résidence doit servir la fonction de refuge, et réconfort à son habitant.
Elle doit être planifiée, malléable dans les cas où la famille s’agrandirait par exemple, ou adaptée aux particularités saisonnières (lumière, température, nature, etc.). Une résidence bien conçue permet de réduire ses coûts d’entretien, tout en améliorant la qualité de vie! Et peut-être qu’enfin, les gens commencent à le comprendre. Mon travail permet de diminuer les coûts deconstruction, et la durée d’un projet d’aménagement.
Mon expérience m’aide à poser les bonnes questions, de la conception des lieux, à leur réalisation, en passant par l’orientation des fenêtres par exemple, le choix réfléchi des matériaux et finitions, et un ameublement qui saura autant stimuler que reposer. C’est en cela, à mes yeux, que réside la réelle valeur d’un immeuble: la doter de tous les éléments qui lui permettront de continuer d’accroire en valeur, au fil des années. »

